Notre visite guidée avec Alain Bocquet de la Société d’Histoire de Nanterre

Notre visite avec Alain a commencé le long des grilles du parc du Chemin de l’Île :

Sur cette photographie, nous pouvons voir l’usine de pâtes Panzani. Cette usine existe toujours.  La Seine jouait un rôle essentiel. Elle permettait l’arrivée des marchandises (ici la farine). Les pâtes étaient ensuite envoyées vers des petites épiceries en camion. Nous pouvons voir aussi de chaque côté de cette usine des jardins collectifs avec des cabanes de jardinier.
Sur cette photographie, nous pouvons voir le pont-levis La Sablière. Le sable est une matière essentielle dans la construction de bâtiments. Ce pont permettait aux péniches d’accéder à la plus grande des sablières. Deux hommes permettaient de le faire fonctionner.
Nous pouvons voir au deuxième plan un dépôt pétrolier des usines Shell. Au premier plan, on voit un village, le village « nègre ». Cette appellation venait du fait que les maisons avaient été construites sur des modèles de maisons africaines très à la mode pendant la période colonialiste française.

Les habitants de ce village vivaient essentiellement sur les bateaux dont le métier était de transporter des marchandises. Mais quand la femme attendait un enfant, elle revenait sur la terre ferme pour accoucher.

Ici, nous avons une photographie aérienne où on distingue très bien les cuves de pétrole ainsi que la papeterie Prioux où l’on fabriquait du très beau papier.
Ici nous avons un gazomètre. Au XIXème siècle, les rues n’étaient pas éclairées. Il a fallu attendre 1902 pour que Nanterre acquiert un bon réseau. Quand la cuve du gazomètre se remplit de gaz, celui-ci se soulève et il redescend quand la cuve se vide de son gaz.

C’est l’avenue de la République qui la première connaîtra l’éclairage au gaz. On notera qu’il fut inondé par la grande crue de 1910.

Sur cette photographie, nous voyons des pilotes d’un hydroglisseur. La société Lambert est créée en 1920.
Sur cette photo où la rue mène vers l’Île Fleurie, on peut voir à droite un hôtel bar de 1837. On voit que c’est la campagne.
Une très belle photographie des guinguettes de l’Île Fleurie.
Ici, un bateau de la coopérative « La Ruche » en croisière sur la Seine.
Ici la papeterie qui fournira le papier pour le journal « La petit Parisien » devenu aujourd’hui « Le Parisien ».
On voit très bien sur cette photographie les transports de marchandises avec au loin le pont des Anglais. Ce pont créé pour la première ligne de chemin de fer de France. Cette ligne reliait Paris à Saint-Germain.
Nous avons ici l’usine qui produit le journal « Le Petit Parisien » en 1906. Les ouvriers doivent y travailler jour et nuit en se relayant.

Pour cela on fait d’abord venir de la main d’œuvre de Bretagne puis d’Afrique du Nord. Souvent les ouvriers se partageaient les chambres.

Sur cette photo aérienne, on peut voir les logements des ouvriers dont les usines avaient besoin. On voit aussi une sablière. Les enfants du Chemin de l’Île aimaient s’y baigner.
On voit ici l’Île Fleurie après un bombardement allié lors de la Seconde guerre mondiale. On y voit une maison et un pont détruit.
Sur cette photographie d’une usine du Petit Nanterre, on voit très bien la différence du statut social à travers les vêtements des personnes présentes.
Une photographie du barrage qui permettait de réguler le débit d’eau et un pont levis permettait de faire passer les péniches.

Pour la suite de la visite c’est par ici